L'entame est élusate. 8-0 en deux minutes. Puis 10-0. Le réveil vicois est fulgurant : 12-13 à la fin de la première période. On n'attendait pas moins de ce choc, de ce derby de l'ouest du département, tant est la rivalité qui existe entre l'UAV et le BEC.
La dernière (et seule) finale des vicoises ? Face à Eauze en 2012.
Les tombeuses des élusates l'an passé ? Les filles de Vic.
Dans les tribunes des arènes, d'un côté les tangos, de l'autre les jaunes et rouges, les supporters venus en nombre se font entendre. Sur le terrain, la bataille est intense, le chassé-croisé quasi-permanent. Les deux équipes se tiennent, se valent.
Quelques secondes à jouer, et un triple de Vic donne aux filles de Clément Vitrou, vainqueur de la finale masculine avec Jégun quelques minutes auparavant, un avantage que beaucoup pensent définitif, dans une rencontre où chaque point vaut cher, très cher. Huit secondes et quelques poussières à jouer, et tir primé élusate fait chavirer les supporters, entre espoir et détresse, entre tension et exultation, et le sort de cette rencontre des plus indécises.
La dernière possession vicoise ne donnera rien, et Ludovic Touja et le BEC ramènent le Trophée "à la maison" pour la cinquième fois en neuf saisons, au désespoir des tangos, qui auront tout donné, sur le terrain comme dans les gradins.